mardi 20 décembre 2016

Retour sur la rencontre "Plans de Mobilité" le 16 décembre dernier à Marseille

A la table ronde PDE/PDIE ; les représentants de "Terre de
commerce" (Plan de Campagne), de l'association Mobilidées
(Aubagne) et du CEREMA, accompagnés de Frédéric DENHEZ,
journaliste sur France Inter
La mobilité c'est du concret. Il en va, par exemple, de la vie dans les zones rurales ou de l'emploi dans les zones urbaines.

En France, 50% des personnes en insertion sont contraintes de refuser un emploi pour des problèmes de mobilité.

Ex : la personne ne possède pas de véhicule et il n'y a pas d'offre de transports adaptée aux horaires de travail. Ou bien la personne possède un véhicule mais venir travailler avec coûterait beaucoup trop cher, surtout avec un salaire modeste ou un contrat précaire.

C'est pourquoi la mobilité s'invite depuis une quinzaine d'années dans les entreprises et les zones d'activités, via les PDE (plan de déplacements entreprises) ou les PDIE (plans de déplacements inter entreprises).

A partir de 2018, ces PDE deviennent "Plans de mobilité" et seront obligatoires pour les entreprises de plus de 100 salariés sur le même site.

L'objectif d'un plan de mobilité est à la fois d'informer les salariés des solutions de mobilité existantes (covoiturage, transports en commun, autopartage, télétravail, déplacements à vélo,..) et de les développer ou de les améliorer. 

Voilà les thématiques abordées le 16 décembre dernier, lors d'une demi-journée de réflexion sur les perspectives et sur les retours d'expérience des plans de mobilité, organisée par France Nature Environnement et la Maison de l'emploi de Marseille, spécialiste de l'insertion et de la mobilité.

Le directeur des transports de la Métropole Aix Marseille Provence, Yannick TONDUT, accompagné de Vincent TINE, de l'agence d'urbanisme de Marseille, ont présenté les grandes lignes de l'"Agenda de la mobilité métropolitaine", plan ambitieux d'amélioration de la mobilité à l'échelle de la Métropole, qui venait d'être adopté la veille.

Gageons que cet Agenda, ainsi que les initiatives des zones d'activités et des entreprises du territoire qui sont amenées à se multiplier, apporteront des solutions à la question cruciale de la mobilité rapportée à l'emploi. 

lundi 19 décembre 2016

Retour sur le comité de pilotage du Plan de déplacements Mobilidées


Le 12 décembre dernier, les partenaires du PDIE Mobilidées se sont réunis lors d'un comité de pilotage. 

Les représentants des entreprises adhérentes, des associations partenaires, des collectivités, ou des institutions comme la CARSAT étaient au rendez-vous.

Ce comité, organisé une fois par an, a pour vocation d'acter les grandes lignes de la démarche, et notamment d'affirmer le soutien et la participation des collectivités et des élus.

Ainsi, les conseils de territoire du Pays d'Aubagne et de Marseille Provence -qui font désormais partie de la Métropole Aix Marseille Provence-, et les Villes d'Aubagne et de Gémenos* était représentés
Le vice-président aux transports et à la mobilité de la Métropole, M. Jean-Pierre SERRUS (photo), est venu présenter les premières esquisses de l'"Agenda de la mobilité métropolitaine", qui allait être adopté à l'unanimité par le conseil de la Métropole trois jours plus tard.

Le compte-rendu du comité de pilotage est consultable sur le blog de l'association Mobilidées, onglet Plus d'infos / documents.

* M. GREGOIRE, vice-président du Pays d'Aubagne est venu introduire le comité de pilotage. Mme MARCHETTI, adjointe au maire de Gémenos et conseillère de territoire Marseille Provence était présente. M. BAYLE représentait la Ville d'Aubagne

lundi 5 décembre 2016

Rencontre sur les "Plans de mobilité" le 16/12 à Marseille

Au 1er janvier 2018, les entreprises regroupant plus de 100 salariés sur un même site devront élaborer un "plan de mobilité".

C'est dans cette perspective qu'une matinée d'échanges est organisée par France Nature Environnement et l'ADEME (agence pour la maitrise de l'énergie), en partenariat avec la Maison de l'Emploi Marseille, en présence de M. TIAN, 1er adjoint au maire de Marseille et président de la Maison de l'emploi, et de M SERRUS, vice-président de la Métropole Aix Marseille Provence, en charge des transports et de la mobilité.

La matinée sera animée par Frédéric DENHEZ, journaliste expert de la mobilité sur France Inter.
Il sera notamment question de "choisir ses outils, connaître les freins et leviers, s’inspirer des bonnes pratiques". L'association Mobilidées fait partie des intervenants.

Vendredi 16 déc. 2016, de 08h30 à 14h00 à la Cité des Métiers, 4-10 rue des Consuls 13002 Marseille

vendredi 2 décembre 2016

Télétravail, premiers retours d'expérience

Le témoignage d’Alain ROLFI, directeur de GEMALTO Gémenos

Le télétravail fait partie des solutions permettant de réduire les impacts négatifs liés aux déplacements en voiture des salariés (coût, embouteillages, risque routier, pollution), parmi d’autres avantages.
Mais il peut également être source de réticences et de questionnements de la part des entreprises.

Alain ROLFI, directeur de GEMALTO Gémenos (900 salariés), partage avec nous les premiers résultats de l’expérimentation du télétravail menée dernièrement dans son entreprise.

Mobilidées : GEMALTO a lancé une démarche en interne sur le télétravail, pouvez-vous nous en dire plus ?
A.R. : La Direction de Gemalto et les Organisations Syndicales représentatives ont souhaité travailler en commun pour proposer aux collaborateurs de Gemalto la possibilité de travailler à domicile.
Nous étions convaincus que cette nouvelle organisation du travail serait susceptible d’améliorer d’une part la qualité et l’efficacité du travail, et d’autre part d’améliorer l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle. 
Nous avions également comme objectif de préserver le lien social des salariés avec l’entreprise et de maintenir ou d’améliorer l’efficacité du travail collectif.

Mobilidées : Quelle a été la méthodologie ?
A.R. : Nous avons décidé de démarrer par une phase pilote : notre premier accord télétravail a été signé en avril 2014 pour une durée de 18 mois. 
Cet accord défini entre autres ;
Les fonctions non éligibles au télétravail. Il nous a été paradoxalement plus facile de lister les fonctions non éligibles. Ont, par exemple, été considérées comme non éligibles les fonctions nécessitant une présence sur le site (production, infirmiers, sécurité site,…)  ou les postes soumis à des contraintes de sécurité.
Les fonctions non listées étaient de fait éligibles au télétravail.
Le nombre de jour de télétravail : 1 jour fixe par semaine. Le mercredi est exclu.
Le lieu du télétravail : au domicile principal avec un espace de travail dédié

Dans le cadre de ce pilote, 180 personnes ont démarré le télétravail sur Gemalto en France. Nous avons réalisé deux enquêtes auprès des télétravailleurs et des managers de télétravailleurs pour évaluer la pertinence de cette organisation du travail par rapport à nos objectifs.

Mobilidées : Quels ont été les résultats de cette phase pilote ?
A.R. : Les résultats ont été très positifs, tant du point de vue du télétravailleur (gain de temps, moins de fatigue, équilibre vie professionnelle/ vie familiale) que des managers (qualité du travail, réalisation des objectifs, intégration à l’équipe)
Le télétravail est également une action importante de notre plan d’action visant à réduire notre empreinte carbone et concours à une meilleure fluidité de la circulation automobile au même titre que les actions menées dans le domaine du covoiturage. 

Mobilidées : Qu’en est-il des économies que peut réaliser une entreprise ? quelles sont elles ?
A.R. : Nous n’avons pas fait de chiffrage des économies attendues suite à la mise en place du télétravail. Au-delà des avantages déjà énoncés qui doivent concourir à l’amélioration des résultats de l’entreprise, le télétravail doit nous permettre également d’optimiser l’utilisation des m2 de bureaux. Nous avons par exemple indiqué dans notre accord que nous n’aurions plus à court terme de bureau de passage pour accueillir les salariés en mission mais que ces salariés utiliseraient les bureaux des télétravailleurs. De la même manière, une personne qui télétravaille 2 jours par semaine n’aura plus droit à un bureau individuel fermé.   

Mobilidées : Quels peuvent être les principaux blocages pour une entreprise ?
A.R. : Le principal frein se trouve au niveau de certains salariés et/ou managers qui ne sont pas convaincus de l’efficacité du télétravail.  La formation manager et les enquêtes réalisées ont, entre autres, pour objectif de convaincre que le télétravail est bénéfique pour le salarié et pour l’entreprise.
Afin que le télétravail soit efficace, il faut également que les outils informatiques et les réseaux soient performants pour permettre aux salariés de travailler dans de bonnes conditions.

Mobilidées : Qu’en est-il de la question des assurances, et du contrôle du travail réalisé ?
A.R. : Le télétravail repose sur la confiance et sur l’autonomie des salariés. Nous avons refusé des candidatures lorsqu’il nous paraissait que l’autonomie de tel ou tel salarié n’était pas suffisante.  
Il n’y a pas de contrôle particulier ou supplémentaire. Au final, le salarié doit tenir ses objectifs.  Avant même la mise en œuvre du télétravail et compte tenu des différents sites Gemalto en France et dans le monde, le management à distance était déjà une réalité pour de nombreux managers et salariés.
L’assurance Gemalto couvre le matériel mis à disposition des salariés (PC, station, deuxième écran). En complément, nous demandons à chaque salarié de nous fournir une attestation de leur assurance en responsabilité civile indiquant qu’elle couvre l’activité de télétravail.

Mobilidées : Quelle a été la suite de l’opération chez GEMALTO ?
A.R. : Nous avons décidé de déployer le télétravail à plus grande échelle. Nous avons ouvert le télétravail à certaines fonctions non éligibles dans le pilote (managers, assistantes) et porté le nombre de jour possible en télétravail à deux jours par semaine.  
Ce déploiement a démarré au 1er juillet 2016 et concerne aujourd’hui 520 personnes en France dont 140 à Gemenos.

jeudi 1 décembre 2016

Nouveaux équipements vélos sur la zone commerciale

Afin de mieux accueillir les salariés et clients se déplaçant à vélos, l'association de la zone commerciale d'Auchan (l'ASL Auchan) a mis en place de nouveaux équipements et une nouvelle signalétique vélo.

Un abri vélo et moto a notamment été installé à l'entrée sud d'Auchan, non loin du pôle restauration, et un 2ème abri est également prévu à l'entrée d'Alinéa.

Par ailleurs, un box vélo sécurisé (comme celui de la place Agora) devrait être installé début 2017 par le Pays d'Aubagne et le CD13 au niveau de l'arrêt Cartreize "La Martelle". 

Il permettra aux salariés de la zone commerciale souhaitant utiliser le Cartreize pour leurs trajets domicile-travail mais se trouvant loin de l'arrêt, de s'y rendre à vélo et de laisser ce dernier sur place avant d'emprunter le car vers Marseille, La Ciotat, Aix ou La Destrousse.

Profitez du service TOTEM mobi sur la zone d'activités !

Ce service de location au 1/4 d'heure de véhicules électriques Renault Twizy est en service sur la zone d'activités. 

Pour bénéficier du service il suffit de télécharger l'appli gratuite TOTEM mobi, sur laquelle figurent les stations et les véhicules disponibles (photo ci-contre), et de s'abonner en ligne sur totem-mobi.fr.
Un permis de conduire et un Rib sont nécessaires.

L'association Mobilidées et l'APAGE (association du parc d'activités de Gémenos) offrent des forfaits de 50€ et 100€ aux entreprises afin de permettre aux salariés de tester gratuitement le service.

N'hésitez pas à nous contacter pour en profiter ! : contact@mobilidees.mobi / 06 52 19 59 63 ou contact@gemenos.org / 06 61 43 37 26

Agenda